La Colopathie

La Colopathie

La colopathie fonctionnelle est un trouble digestif qui se caractérise principalement par des sensations douloureuses au ventre, fréquentes et chroniques (persistant depuis au moins 3 mois). On parle aussi de syndrome de l’intestin irritable ou de syndrome du côlon irritable.

II- Les différentes sortes de colopathie fonctionnels :

-La constipation d’évacuation (dyschésie) s’observe surtout chez le patient âgé

-La constipation atonique est due à une diminution de la motricité et de la tonicité du côlon

-la constipation spasmodique s’observe chez des sujets très anxieux, hyperémotifs

III- Les causes de la colopathie fonctionnelle

Elles peuvent s’expliquer par : une infection intestinale aiguë (gastro-entérite) ; une inflammation de l’intestin (un déséquilibre de la flore intestinale) ; le stress et l’angoisse ; une sensibilité accrue des intestins ; un déséquilibre hormonal

IV-Les symptômes de la colopathie fonctionnelle

Les principaux symptômes de la colopathie fonctionnelle sont :

--Des douleurs dues aux troubles digestifs et ballonnements

-Des flatulences ou bruits intestinaux

-Des troubles de transit, tels que la constipation ou une diarrhée

-Une anorexie

-Des nausées ou des régurgitations

-Une lenteur de digestion

-Une satiété précoce

-Une asthénie physique et intellectuelle

-Des troubles vasomoteurs cutanés

-Des palpitations

-Des céphalées etc.

V-L ’apport de la médecine traditionnelle dans le traitement de la colopathie fonctionnelle

Les méthodes naturelles par le biais de la médecine traditionnelle dans le traitement de la colopathie fonctionnelle sont efficaces et efficientes.

ORTM, émission « Mali Kura » : Les convictions de Lassana Sidi Mouleikafou

ORTM, émission « Mali Kura » : Les convictions de Lassana Sidi Mouleikafou

 « Le meilleur des savoirs, c’est celui qui se transmet pour être utile dans la société » estime le promoteur de la pharmacopée « Dagaba »

Invité ce mercredi 10 mai 2023 à prendre part à l’émission « Mali Kura » sur le thème : « La valorisation de nos savoirs traditionnels », le tradithérapeute, Elhadj Lassana Sidi Mouleikafou a fait ressortir l’apport de ceux-ci dans la maitrise de connaissance des plantes naturelles.

Ainsi, définissant le savoir, il dira que c’est un petit quelque chose. Et chacun le conçoit en sa façon et le pratique à la limite de ses connaissances, voire de ses compétences.

S’agissant de l’acquisition du savoir en tant que connaissance, il s’acquiert par plusieurs manières et façons. Selon, le révolutionnaire de la médecine traditionnelle et non moins promoteur de la pharmacopée « Dagaba », certains peuvent acquérir le savoir en héritage et d’autres par le canal d’une école d’apprentissage. Encore, le savoir est souvent un don en soit.

Poursuivant ces explications, le désormais, Trésor humain vivant (THV) du Mali, Elhadj Lassana Sidi Mouleikafou dira que la meilleure connaissance est celle qi se transmet à d’autres personnes pour des fins d’utilité publique.

Par contre, dans le cheminement son analyse, ce fin connaisseur des plantes naturelles, Mouleikafou, a fait comprendre qu’il y a des savoirs qui ne se transmettent pas Et souvent, les détenteurs de tels savoirs, les pratiquent pour servir leurs communautés.

En tant que praticien de la médecine traditionnelle, par le biais des plantes naturelles, le président de l’Association des pharmacopées du Mali (APROPHARM) s’est beaucoup appesanti sur l’apport des savoirs traditionnels dans la maitrise de l’utilité des plantes naturelles. De l’avis de Lassana Sidi Mouleikafou, les plantes naturelles peuvent contribuer à la guérison et à la prévention de toutes sortes de maladies. Même, elles sont souvent utilisées contre les mauvais sorts.

Le Trésor humain vivant pense que personne ne doit et prétendre connaitre tout. Car par définition du mot savoir en langue « Banankan », il s’agit d’un « petit quelque chose ».

« L’utilisation des plantes naturelles demande une certaine connaissance et une parfaite maitrise de celles-ci. Parce qu’une utilisation à tort et à travers des plantes naturelles, peut conduire à des nuisances, souvent incalculables » a fait savoir, Elhadj Lassana Sidi Mouleikafou en conclusion.

Diakalia M Dembélé



L'IMPUISSANCE SEXUELLE

Il est bien connu que dans la plupart des cas ce sont les personnes âgées qui souffrent de la dysfonction érectile. La majorité des gens pensent que c’est le vieillissement qui provoque ce désordre. En fait, avec l'âge les gens perdent leur puissance  sexuelle parce qu’ils souffrent de maladies diverses, qui en quelque sorte conduit à l'impuissance sexuelle! Les maladies
les plus communes de ce genre – c’est l'athérosclérose (qui est généralement accompagnée par l'angine de poitrine), le diabète et les cancers de la prostate, dont les maladies prostatites neuphretiques la constipation chroniques notament les hemorroides des nerfs nécessaires pour une érection.

En outre, normalement les personnes âgées ont tendance à prendre de nombreux médicaments différents, dont un effet secondaire est souvent la diminution de la libido.

Mais l'âge lui-même influence sur la performance et la durée d’une érection chez les hommes. Chez les personnes âgées la vitesse du flux sanguin est légèrement inférieur à celui dans l’âge d’un jeune homme, de plus, la quantité de testostérone se diminue, la sensibilité du système nerveux et l'élasticité des parois vasculaires – ce sont les facteurs qui influencent sur une érection. Aujourd hui la médecines traditionnels  les  plantes  ont leurs  prevent  moukoutanyin  ou virosa  et sont des produits qui  combat  sur  la prostate et protatite

En raison de changements liés à l'âge beaucoup d’hommes ont moins de rapports sexuels avec leur partenaire généralement et pour développer une érection ils ont besoin d’une stimulation très forte. SEXEFORT  Mais ces changements «naturels» eux-mêmes peuvent conduire à l'impuissance assez rarement, et les personnes qui ne souffrent pas de troubles somatiques chroniques, sont tout à fait capables de vivre une vie sexuelle complète en quatre-vingts ans aussi et même plus tard. Ci-dessous il s’agit de certaines maladies qui perturbent une érection (y comprit-il s’agit de maladies les plus courantes chez les personnes âgées).

 


 

ATHÉROSCLÉROSE – c’est une cause de l'impuissance la plus fréquente. Des vaisseaux sanguins perdent leur élasticité et deviennent étroits à cause de plaques athérosclérotiques par-dessus. Généralement, cette maladie reste méconnue pendant longtemps et est détectée à l'âge de quarante ou cinquante ans seulement. Le détroit des vaisseaux sanguins en raison d'athérosclérose est une cause principale des crises d'angor et d'AVC. De plus, en raison de lésions athérosclérotiques des vaisseaux du pénis, des artères étroites sont incapables de livrer des grandes quantités du sang dans le pénis car la petite quantité n’est pas suffisante pour l'apparition d'une érection.

L'athérosclérose, à son tour, provoque une variété de raisons, y compris l'excès de graisse dans l'alimentation, l'hypertension artérielle, la sédentarité, le tabagisme. En raison d'alimentation avec l'excès de matière grasse le niveau de cholestérol dans le sang augmente et des plaques de cholestérol se déposent sur les parois des artères. Cette plaques rétrécissent le vaisseau, et parfois l’obstrue totalement.

Tabagisme – c’est un facteur de risque majeur du développement d’athérosclérose et d’impuissance masculine. Pendant les études des causes de maladies chez les patients souffrant de la dysfonction érectile on a constaté que 39% d’eux ont une impuissance d'origine vasculaire (la circulation sanguine insuffisante pour les organes génitaux) et que 97% des patients sont fumeurs.

Hypertonie. L'hypertension artérielle peut provoquer l'impuissance, indépendamment du fait que la personne souffre d'athérosclérose ou pas. Si pendant une longue période de temps – pendant plusieurs années – la personne ne traite pas l'hypertonie, les parois vasculaires vont devenir denses et inélastiques à cause d’influence de la pression artérielle élevée constante, et finalement les vaisseaux ne seront pas en mesure de fournir les organes avec la quantité de sang nécessaire.

MÉDICAMENTS. Presque un quart des cas d'impuissance masculine, d'une façon ou d'une autre, sont liés à la prise de certains médicaments. Particulièrement ce problème concerne les personnes âgées et, dans une certaine mesure, explique la prévalence des troubles sexuels chez les personnes âgées. Dans tout le monde une grande majorité de médicaments est consommée par les patients âgés et séniles. Affaiblissement d'attirance sexuelle – c’est l'un des effets secondaires les plus fréquents de la prise de médicaments qui abaissent la tension artérielle.diabete Un grand nombre d'autres médicaments affectent le système nerveux ou vasculeux. Ce sont les antidépresseurs, les hypoallergiques, les antipsychotiques, les antispasmodiques, les tranquillisants, les médicaments antiblastiques. Pendant les études sur les effets secondaires des médicaments, on a constaté que parmi beaucoups médicaments les plus populaires dans le monde entier (!) d’eux causent les troubles sexuels.

Parmi tous les cas d'impuissance les cas causés par la prise de médicaments sont le plus facilement traitable. Par la plante  La réduction de la dose du médicament, suffisante pour guérir la maladie principale, peut rendre libre le patient de la dysfonction érectile. Ou, surtout quand l'impuissance est causée par des médicaments antihypertenseurs, nous pouvons choisir un produit naturel qui sera aussi efficace dans la réduction de la pression artérielle et n’aura aucun effet sur la fonction sexuelle. Les médecines traditionnelles améliorées

 


 

 Impuissance traumatique – ce sont les hommes jeunes et plus âgés qui reçoivent un traitement radiologique ou chirurgical du cancer de prostate au stade précoce. La prostatectomie radicale (ablation complète de la prostate) – c’est une opération qui est le plus souvent appliquée pour le cancer de la prostate - presque dans quarante pour cent des cas conduit à l'impuissance sexuelle, car pendant une intervention chirurgicale des nerfs et des vaisseaux sanguins nécessaires pour l'apparition d’une érection sont souvent endommagés. Les dernières techniques chirurgicales, épargnant les systèmes nerveux et vasculeux des organes génitaux au maximum, permettent d’augmenter la proportion de patients qui conservent la possibilité de relations sexuelles après une intervention chirurgicale pour guérir le cancer de la prostate. Cependant, grâce à des études spéciales on a constaté que pendant le traitement du cancer de la prostate l'impuissance est plus souvent causée par la chirurgie que par la thérapie radiologique.

Pas beaucoup de choses peuvent être faites quand les nerfs responsables du bon fonctionnement des organes reproducteurs sont endommagés, mais la chirurgie reconstructive vasculaire peut aider dans les cas où la dysfonction érectile est causée par des lésions traumatiques des artères et des veines du pénis.  Seul la médecine  traditionnel  peut donner satisfaisantes a ces facteurs  Chez les jeunes patients certes opérations sont particulièrement réussies - parfois il est nécessaire de changer les artères et les veines aine d'autres parties du corps. L'expérience de spécialistes dans ce domaine prouve que avec l'aide de la chirurgie reconstructive vasculaire la guérison complète de l’impuissance de l’origine traumatique chez les jeunes hommes avec un système cardiovasculaire sain est possible.

DIABÈTE – c’est une autre maladie, très fréquente chez les personnes âgées. Pendant le diabète, la dysfonction érectile peut être causée par deux raisons: des dommages aux nerfs responsables des organes sexuels, et des lésions des artères du pénis. Chez les hommes souffrant du diabète presque la moitié a déclaré un certain degré de la dysfonction érectile.

PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES. L'impuissance touche souvent les personnes ayant la prédisposition pour la dépression. Une vraie impuissance peut être provoquée par un sévère stress, comme la mort tragique de leurs proches, ou le licenciement du travail. Mais l'impuissance psychogénique est la plus courante associée à l'incrédulité d’un homme dans sa propre performance sexuelle – c’est une impuissance qui dépend de la situation. Elle est causée par la malconfiance en soi, la peur et la honte d’un échec, en raison de laquelle un homme n'ose

Dans cet état le cerveau humain commence à produire des substances chimiques - neurotransmetteurs, qui influencent sur les parois musculaires des artères du pénis et forment des convulsions – c’est ce qui rend une érection impossible. Malheureusement, dans ce cas-là des hommes ont de moins en mois de confiance en leurs propres forces et ils perdent l’espoir du succès, créant ainsi un cercle vicieux - et un homme qui souffre d'un trouble similaire, ne tente même pas de le déchirer.

L'impuissance sexuelle ou dysfonction érectile consiste, soit dans l'impossibilité durable de ne pas pouvoir obtenir une érection valable, soit de ne pouvoir la maintenir si elle est obtenue avec une rigidité pénienne suffisante pour l'accomplissement de l'acte sexuel au moment précis de la pénétration vaginale.

L'impuissance sexuelle, comme son nom l'indique, signifie toujours une grande difficulté de nature psychologique qui reste au premier plan, sauf en cas de déficit en hormones testiculaires. Mais elle peut surtout se distinguer en deux variétés, les cas mixtes étant rares :

- les fonctionnelles et
- les organiques.

De plus, ces deux sortes essentielles, se divisent en de nombreuses origines :

 80 % des cas sont des blocages psychologiques, qu'on peut classifier en une douzaine de types environ, correspondant à des situations revenant toujours à l'identique chez certains patients mais particuliers par rapport au passé sexuel et conjugal de chacun.

20 % seulement des impuissances sont dues à de nombreuses maladies sévères, dont les plus connues sont le diabète (50% des hommes diabétiques de plus de 20 ans d'ancienneté dans la maladie sont impuissants), les maladies cardio-vasculaires, la paraplégie, l'hyperstension, l'arthrose non traitée, l'obstruction presque complète des artères génitales (par exemple chez les fumeurs), les méfaits de l'alcoolisme sur les nerfs de l'érection, les suites de certaines interventions qui obligent à couper artères et nerfs (prostatectomie radicale ou curiethérapie suite à cancer de la prostate), les défauts d'hormones, les troubles du sommeil profond etc. Mais, en fait, au moins 36 cas de figures véritablement médicales et organiques avec toujours, en plus, une chute du moral et l'impression d'une vie dégradée dans l'échec répétitif.

Pour affirmer la nature d'une impuissance, on est parfois obligé d'avoir recours à l'enregistrement des érections nocturnes du sommeil paradoxal (présentes et excellentes en cas de blocage psychologique, médiocres ou nulles en cas de pathologies organiques). Mais cet examen, toujours essentiel en cas de difficultés de classement dans les deux grandes variétés, n'est plus utile, de nos jours, si mais seulement si, l'impuissant de cause fonctionnelle est certain de la bonne qualité de ses érections diurnes ou nocturnes et déclare que c'est la survenue d'une nouvelle partenaire, dans sa vie sexuelle, qui a provoqué le défaut récent et total.

Les causes médicales sont le plus souvent sensibles, surtout les obstructions artérielles incomplètes, aux nouveaux médicaments sauf à l'apomorphine qui n'améliore que les performances des hommes puissants. Le Viagra, le Cialis ou le Levitra, ont parfois des résultats sensationnels. Mais les échecs de la nouvelle voie orale, soit par mauvais usage au mauvais moment, soit par décharge d'adrénaline plus puissante à contracter les artères que ce que les médicaments obtiennent en dilatation sont fréquents dans les blocages anciens et serrés. En ce cas, la situation n'est pas perdue si la personne veut bien apprendre, avec de minuscules seringues, à se piquer les corps caverneux. Là, les échecs ne sont pas de l'ordre de 50 % mais à peine de 3 %.

Quand la voie orale a échoué, dans le traitement de seconde intention, il existe aussi la pompe à vide aussi appelée vacuum ou érecteur à dépression qui s'utilise en conjonction avec un anneau de constriction: le sang est d'abord aspiré dans le pénis grâce au vide d'air exercé dans un tube puis afin de maintenir l'érection le sujet fait glisser un anneau de constriction (espèce de garrot) à la base de la verge afin de maintenir son érection. Les résultats sont comparables à l'injection intra-caverneuse mais il offre plusieurs avantages :

c'est une solution naturelle non médicamenteuse : les effets secondaires sont quasi négligeables (attention néanmoins, il ne faut pas conserver l'anneau de constriction plus de 30 minutes)

les gens qui ont peur de se piquer dans le pénis peuvent quand même se soigner. Par  la plante 

Comparé aux injections intra-caverneuse le coût est bien moindre (jusqu'à 5 fois moins élevé)

Le risque de priapisme est écarté avec l'érecteur à dépression car après le rapport quand l'anneau est retiré l'érection cesse.

LES INFECTIONS URINAIRES

Une infection urinaire est une infection qui peut toucher une ou plusieurs parties du système urinaire : les reins, les uretères, la vessie et l’urètre. Elle se manifeste le plus souvent par des douleurs ou une sensation de brûlure lors de la miction (= l’émission de l’urine), parfois par des douleurs abdominales et de la fièvre.

Voici les principales fonctions des différentes parties du système urinaire :

  Les reins assurent la filtration du sang. Ils permettent l’élimination des déchets et jouent également un rôle important dans la régulation des liquides corporels et de la pression sanguine.

  Les uretères sont de petits canaux qui permettent le passage de l’urine des reins à la vessie.

  La vessie fait office de réservoir d’urine.

  L’urètre conduit l’urine de la vessie à l’extérieur du corps.

Types d’infections urinaires

On distingue 3 types d’infections urinaires, selon la localisation de l’infection.

  La cystite. De loin la forme d’infection urinaire la plus courante, la cystite touche presque uniquement les femmes. Il s’agit de l’inflammation de la vessie. La plupart du temps, l’inflammation est provoquée par la prolifération de bactéries intestinales de type Escherichia coli, qui sont nombreuses aux environs de l’anus. Les bactéries passent de la région anale et vulvaire à la vessie en remontant l’urètre. Tout ce qui gêne la vidange de la vessie augmente le risque de cystite. La cystite s’accompagne toujours d’une urétrite, l’inflammation de l’urètre.

  L’urétrite. Si l’infection touche uniquement l’urètre (le conduit qui relie la vessie au méat urinaire), on l’appelle urétrite. Il s’agit d’une infection transmissible sexuellement (ITS) courante chez les hommes, mais les femmes peuvent aussi en souffrir. Différents agents infectieux peuvent causer l’urétrite. Les plus communs sont la chlamydia et le gonocoque (la bactérie responsable de la gonorrhée). Chez l'homme, l'urétrite peut s'accompagner d'une prostatite (infection de la prostate).

  La pyélonéphrite. La pyélonéphrite est une affection plus grave. Elle désigne l’inflammation du bassinet (la cavité du rein collectant les urines) et du rein lui-même. Celle-ci résulte généralement d’une infection bactérienne. Il peut s’agir d’une complication d’une cystite non traitée ou mal traitée qui conduit à la prolifération des bactéries de la vessie vers les reins. La pyélonéphrite aiguë survient surtout chez la femme, et principalement la femme enceinte. Elle est aussi fréquente chez les enfants qui ont une malformation urétérale provoquant un reflux de l'urine de la vessie vers les reins.

Prévalence

La fréquence des infections urinaires dépend de l’âge et du sexe. Les femmes sont beaucoup plus touchées que les hommes, car l’urètre de la femme, plus court que celui de l’homme, facilite la contamination de la vessie par les bactéries. On estime qu’en Amérique du Nord, de 20 % à 40 % des femmes ont déjà eu au moins une infection urinaire. Beaucoup de femmes en contracteront plusieurs au cours de leur vie. Environ 2 % à 3 % des femmes adultes auraient une cystite chaque année.

Tandis que les hommes jeunes sont peu touchés par cette affection, les hommes d’âge mûr qui sont atteints de troubles de la prostate en sont plus à risque.

Quant aux enfants, ils sont plus rarement touchés. Environ 2 % des nouveau-nés et des nourrissons contractent des infections urinaires. Ce sont surtout les bébés de sexe masculin qui présentent une anomalie des voies urinaires qui en souffrent. À l’âge de 6 ans, 7 % des filles et 2 % des garçons ont présenté au moins une fois une infection urinaire19.

Une question   d’anatomie

Chez la femme, la proximité entre   l’anus et le méat urinaire (l'orifice externe de l'urètre) facilite   grandement l’accès de l’urètre aux bactéries intestinales provenant du   rectum, comme Escherichia coli. Par ailleurs, l’urètre féminin étant   très court (à peine 4 cm), cela facilite l’accès des bactéries à la   vessie. En outre, la grossesse et l’usage d’un diaphragme comme moyen   contraceptif augmentent le risque d’infection urinaire.

Chez l’homme jeune, l’infection   urinaire (urétrite, surtout) est souvent liée à l'activité sexuelle. Chez un   homme plus âgé, elle est plus souvent associée à des troubles de la prostate.   Ainsi, lorsqu’un homme de plus de 50 ans est atteint d'une infection   urinaire, cela est presque toujours lié à une hypertrophie bénigne de la prostate ou à une inflammation qui empêche la   vessie de se vider complètement.

Chez les enfants, l’infection urinaire   peut être le signe d’une anomalie anatomique du système urinaire et doit   absolument être traitée par un médecin afin d’éviter que les troubles   urinaires ne deviennent chroniques.

De manière générale,   lorsqu’une personne est atteinte d’un problème chronique aux voies urinaires   (malformation anatomique, maladie des reins ou de la vessie, calculs ou   « pierres » dans les urines), il n’est pas rare qu’elle souffre   d’infections récurrentes.

• Quelles sont les causes anatomiques des infections urinaires?

Chez la femme, la région anale et l'urètre sont anatomiquement très proches. De plus, à l'inverse de l'homme, l'urètre chez la femme est très court. Chez l'homme, les infections urinaires sont dues à un obstacle à l'écoulement de l'urine (hypertrophie prostatique, calcul des voies excrétrices) qui entraîne une stagnation de celle-ci favorisant la prolifération microbienne.

• Quels sont les modes de contamination des urines?

Normalement, il y a 1000 bactéries/ml d'urine, sans que cela n'ait de conséquence pathologique si toutefois les mictions sont régulières pour éviter l'accumulation d'urine dans la vessie. Ainsi, la contamination des urines chez la femme est le plus souvent liée à des germes intestinaux du fait de l'anatomie du périnée. Toutefois, l'infection des urines peut être secondaire à une infection vaginale consécutive à un rapport contaminant, ce qui justifie une hygiène locale rigoureuse.

• Quelles sont les circonstances favorisantes des infections urinaires?

Certaines sont médicales, comme le diabète, qui fait disparaître la sensation de brûlure mictionnelle ; les traitements immunosuppresseurs ou anticancéreux, qui sont un facteur favorisant de toutes les infections. D'autres sont dues à l'âge. Après 50 ans chez l'homme, l'hypertrophie de la prostate est la cause la plus fréquente. Chez les sujets âgés ou très âgés, la déshydratation par manque de sensation de la soif est le plus souvent à l'origine de la rétention d'urine responsable de l'infection. À l'inverse, l'incontinence sphinctérienne diges­tive ou urinaire favorise considérablement les risques de contamination. Pour mémoire, les atteintes neurolo­giques de la queue de cheval * font perdre toute sensation de plénitude vésicale.

• Faut-il avoir peur des infections urinaires?

Chez l'enfant, elles peuvent être médicalement graves. Une infection chez l'enfant doit systématiquement être explorée pour chercher une malformation des voies urinaires, le plus souvent un reflux vésico-urétéral ou un rétrécissement de la jonction entre le bassinet qui collecte l'urine et l'uretère qui la draine dans la vessie. Ces malformations doivent être traitées chirurgicalement de façon très pré­coce, sinon elles peuvent entraîner à la longue la perte fonctionnelle d'un rein, voire des deux si elles sont bilatérales, menant à terme à l'insuffisance rénale chronique et ses traitements: l'hémodialyse et/ou la transplantation rénale.

Chez l'adulte, les infections urinaires sont très fréquentes, notamment chez la femme. Souvent banales, elles sont faciles à traiter mais peuvent être parfois graves, voire mortelles, quel que soit le sexe.

• Quand faut-il s'inquiéter?

Lorsqu'une infection urinaire s'accompagne de fièvre. Cela signifie que, outre l'atteinte des voies urinaires, l'infection a gagné un organe satellite: l'un ou les deux reins (pyélonéphrite), et/ou la prostate chez l'homme (prostatite).

Traitement

Chez Mouleikafouf les infections urianires sont traitées avec les produits naturels suivants: Antibio Tisane, Uro Bacte Tisane, Gonoco Tisane 

MALADIES DES ORGANES INTERNES

« Mal traitée, la colopathie fonctionnelle devient mortelle »

Touchant 60 % de la population mondiale, la colopathie fonctionnelle est la résultante d’une malformation congénitale du colon (du gros intestin). Diagnostiquée en retard ou mal traitée, la pathologie fait des ravages en laissant des séquelles invalidantes ou occasionnant la mort. Dans une rubrique animée par le tradi-thérapeute Lassana Sidy Mouleikafou, faisons découverte de cette pathologie.

Selon le constat de praticiens maliens, la colopathie fonctionnelle constitue un problème de santé publique touchant plus de la moitié de la population. Diagnostiquée en retard ou mal traitée, elle peut engendrer des problèmes neurologiques, des problèmes de reins, de foie, des troubles ou de l’impuissance sexuelle, des infections cancérisées…

Qu’est-ce qui provoque la colopathie ?

Selon le spécialiste malien de la médecine traditionnelle, L. S. Mouleikafou, la colopathie est une maladie des personnes dont le colon dépasse 7 m de long ou de colon anormalement plus gros. S’apparentant à ceux de l’hémorroïde, les symptômes de la pathologie sont nombreux et variés.

Mais elle se manifeste dans la plupart des cas par la constipation chronique qui se manifeste elle aussi par l’irrégularité de la fréquence des selles, le ballonnement, l’échappement de gaz par voie anale et buccale. La complexité de la maladie donne souvent l’impression à de nombreuses personnes qu’elle est incurable. Outre le profane, des spécialistes, rapporte Mouleikafou, pensent à tort que la colopathie fonctionnelle est une pathologie à vie ou mortelle.

Inexact, rétorque le tradi-thérapeute, qui assure pouvoir traiter la pathologie sans passer par une opération chirurgicale, ou par le lavage du colon, qui sont des procédés à risque.

Comment détecter la colopathie fonctionnelle ?

Selon L. S. Mouleikafou, la colopathie fonctionnelle n’est pas facile à détecter par les seuls symptômes apparents tels le ballonnement, la constipation et autres.

Aux cabinets du spécialiste de la médecine traditionnelle, la pathologie est détectée par des analyses radiographiques et de l’échographie et même à travers des analyses sanguines. N’importe quel médecin ne peut pas diagnostiquer cette maladie. Le spécialiste indiqué est le gastrologue.

Traitement par des plantes naturelles

Selon L. S. Mouleikafou, la colopathie fonctionnelle se traite par des procédés alimentaires et avec des traitements indolores. Ce procédé est simple, peu coûteux et sûr. Il s’agit là d’une méthode qui tranche avec le mode de traitement chirurgical consistant à raccourcir le colon par son sectionnement. En plus des risques, ce procédé, tout comme le lavage du colon est l’apanage des seules personnes nanties. Appelée « opération de débouchement » cette opération se faisait hors du pays à des coûts hors de la portée du citoyen moyen.

Au cabinet de soins de l’Apropham, la colopathie fonctionnelle est traitée par des plantes sous formes de gélules, des sirops.

Ce qu’il faut éviter !

Pour lui, il faut surtout éviter de tenter de traiter cette maladie par des laxatifs trop forts provoquant des diarrhées.

Le traitement de toute pathologie par la provocation de la diarrhée comprend des risques. Le premier risque est la détérioration de la glaire (une membrane recouvrant l’intérieur de l’intestin et facilitant l’écoulement des substances nutritives et l’évacuation des selles). La détérioration de cette membrane visqueuse rend fragile le colon et le prédispose à des infections cancérisés.

« Il faut également éviter de faire boire au malade de la colopathie fonctionnelle des potions acides et amères qui jouent toutes sur le foie ou sur d’autres organes internes », prévient le spécialiste en médecine traditionnelle.

Conséquences de la colopathie fonctionnelle

La colopathie n’est pas non plus une maladie liée au sexe. Si hommes et femmes peuvent contracter la maladie de la même façon, les premiers peuvent mieux la supporter que les secondes. De même, ses séquelles sont plus dramatiques chez les personnes de sexe féminin que sur les hommes.

Une femme enceinte constamment constipée peut développer des problèmes hormonaux.

Chez l’homme, la colopathie fonctionnelle peut engendrer l’impuissance sexuelle, des problèmes de nerfs. Mais avant une mauvaise haleine, des douleurs dorsales, une démangeaison de l’entrecuisse, de commissures blanches de lèvres, apparaissent comme des symptômes. Chez les femmes, les séquelles peuvent jouer sur le fœtus avec des risques de malformation congénitale chez le futur bébé.

Message aux patients et aux autres tradi-thérapeutes

Selon L. S. Mouleikafou, il faut éviter l’automédication dans le traitement de la colopathie fonctionnelle. Déboussolés, certains vont jusqu’à se traiter avec des produits de l’hydrocarbure (essence, gazole…) ce qui n’est pas loin d’un suicide.

Pour Mouleikafou, les praticiens doivent cesser de faire croire aux patients qu’ils ont des saletés dans le ventre qu’ils doivent évacuer. « Le ventre ne contient pas d’impuretés comme on le fait croire », assure-t-il. En faisant croire cette thèse, certains malades vont s’adonner à des laxatifs pouvant détruire des organes de défense ou provoquer d’autres maladies. Le seul reflexe qui vaille, c’est de se rendre aussitôt aux centres de santé en cas de constats des symptômes comme la constipation, le ballonnement, la démangeaison de l’entrecuisse, les douleurs dorsales…

« Les traitements sont disponibles dans les centres de l’Apropham. Ils sont indolores, adaptés et peu coûteux. Ce sont des plantes efficaces », annoncent Mouleikafou.

Youssouf Coulibaly, L'indicateur du renouveau

INTERVIEW

INFORMATIONS UTILES

Une meilleure connaissance des maladies peut être très utiles pour la prévention et le traitement. Quelques explications du Pr Mouleikafou!

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